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Réalisations

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Centre nautique de la Source

Orléans (45)

Sport

Centre nautique de la Source

Année de livraison :

2020

Surface de plancher (en m2) :

6119

Coût total (en € HT) :

14,1 M€

Maître d'ouvrage :

Orléans Métropole

Maître d'oeuvre :

Atelier Arcos Architecture

Bureau d'étude bois :

3IA

Entreprise(s) lots bois :

Charpentes Fournier

Utilisation du douglas :

La structure en losanges de Douglas lamellé-collé est l’idée forte du projet. Au total, 24 poteaux de 1700kg en Douglas hors-aubier ont été usinés dans l'atelier de Charpentes Fournier (soit 215 m3), puis assemblés sur le chantier et levés par 4 compagnons. Des lamelles de 12mm d'épaisseur ont été utilisées afin de respecter les petits rayons de cintrage de 3,25m. Les poteaux finis ont une hauteur de 10m pour une épaisseur de 14cm. De la phase étude à la mise en œuvre, 3 mois auront suffi pour réaliser le chantier.

Centre nautique de la Source

Descriptif :

Le complexe nautique de La Source réalisé en 1972 par les architectes Olivier-Clément CACOUB (grand prix de ROME), Claude-André LEFEVRE et Jeanne LEBLANC LEFEVRE, est un équipement identifié par son architecture caractéristique et innovante pour l’époque. La restructuration du complexe nautique de La Source est l’objet de la création d’un nouveau centre aquatique adapté à de nouvelles fonctions.

 

Le Centre Nautique est représentatif à la fois de l’esthétique et des techniques employées durant les années 1960-1970. La prise en compte de l’héritage d’une architecture caractéristique de ces années est prépondérante du parti adopté dans une traduction architecturale moderne et homogène ainsi que dans une lecture économique de coût global. L'idée forte du projet est la conservation de l'architecture initiale remarquable de l'équipement, à savoir la structure en losange en charpente bois lamellé-collé. L'enveloppe du bâtiment est modernisée, conformément aux nouvelles exigences de pérennité de l'ouvrage et d'économie d'énergie, mais ceci est fait dans le respect le plus total de l'architecture d'origine.

 

Il s’agît d’intervenir sur un bâtiment charismatique sans le dénaturer. Les architectes du projet ont donc proposé pour les extensions (nécessité du programme) une architecture humble, non pas pauvre mais riche de l'essentiel dans l’accompagnement et la mise en valeur de cette architecture remarquable. Cette réponse se traduit dans un premier temps par la déconstruction des zones existantes inadaptées aux nouveaux besoins. La restitution de la charpente se fait dans la conformité des charges admissibles et garanties, inhérentes aux nouvelles contraintes du programme et de la règlementation.

 

L’image architecturale revisitée dans le respect de l’héritage du bâti existant traduit une adaptation contemporaine d’un bâtiment existant restructuré pour sa nouvelle destination, notamment en ce qui concerne les annexes vêtues d’une peau en acier laqué de géométrie losangique, écho de l’architecture existante. La composition s'appuie sur le tracé régulateur induit par la composition architecturale originelle, qui fédère les greffes faites au projet. Sur les traces de l’ancien, le nouvel équipement sera perçu comme un ensemble neuf, moderne et cohérent. La composition des extensions se réfère à la symbolique géométrique des charpentes existantes. Les vêtures de façade en écailles en sont l’expression architecturale. La composition de l’entrée en contrehaut correspond à l’image signifiante d’un équipement public majeur.