Chrysalide
Saint-Saturnien-de-Lenne (12)
Extension ou surélévation d’habitation
Année de livraison :
2013
Surface de plancher (en m2) :
150
Coût total (en € HT) :
300 000
Maître d'ouvrage :
Maître d'ouvrage privé
Maître d'oeuvre :
Eric Limozin Architecte DESA - Campagnac (12)
Entreprise(s) lots bois :
Grousset Construction Bois - Saint-Laurent d'Olt (12)
Utilisation du douglas :
Revêtement extérieur (bardage à claire-voie), aménagement extérieur.
Descriptif :
Notice architecturale
Le maître d'ouvrage souhaitait faire une extension de son pavillon, plain-pied, pour créer 3 chambres, 1 bureau, 2 salles d'eau et agrandir les pièces à vivre en y adjoignant une cuisine ouverte et 1 salon TV. Il voulait également valoriser les espaces extérieurs avec une cuisine d'été et une terrasse. J'ai décidé d'opter pour une surélévation afin de redonner au bâtiment une échelle moins éloignée de celle du bâtiment mitoyen ("le château") et préserver le jardin. S'est posée, alors, la question, compte tenu de sa profonde transformation, de savoir s'il fallait raser complètement le pavillon existant. Je suis pour les transitions douces et voulais garder une trace du préexistant, que puisse se lire, sur les façades, l'état originel de la maison et son évolution : "la mue du pavillon". C'est pourquoi nous avons conservé les pignons et le garage du pavillon en mémoire de sa précédente vie.
Descriptif technique
Le pavillon existant a été ouvert en 2 par le milieu, 4 portiques avec poteaux et poutres en lamellé collé, sans appuis intermédiaires, le franchissent, pour recevoir 2 planchers (étage et toit terrasse) en panneaux massifs Leno. Préparés en atelier, d'une grande stabilité, avec réservation pour trémies (escalier et éclairage zénithal), de la largeur du bâtiment et assemblés sur le chantier, ils ont permis de monter toute l'enveloppe en 2 semaines et en hiver. Ces panneaux, ainsi que les poutres en lamellé collé, sont destinés à rester apparents en plafond de l'étage et du RDC et en plancher de l'étage avec un traitement à l’huile dure. Les façades ont été réalisées en ossature bois, avec panneaux Agepan, parepluie, isolation laine de bois 150 mm, parement extérieur par bardage douglas à claire voie et parement intérieur par plaques de Fermacell. Les rampants sont en bac acier revêtu de bardage. Le sol du RDC est un plancher chauffant en béton ciré. Réalisation d’une cave à vin enterrée sous la maison.
Approche environnementale
Le bois était une solution adaptée à une surélévation du fait de son faible poids et j'ai préféré jouer sur une opposition radicale de matériaux et de style plutôt que de pasticher un existant sans intérêt. D'autre part le projet a été pensé dans une approche bioclimatique. Conserver une partie du pavillon existant a permis d'apporter de l'inertie à l’ensemble. Grandes ouvertures en façade Sud sur jardin, avec protection solaire d'été par casquette (saillie du balcon), volets persiennés coulissants et treille de la terrasse. Peu d'ouvertures et pièces annexes en façade Nord sur rue. Chauffage et eau chaude sanitaire par poêle mixte (bûches/granulés) avec approvisionnement automatique par silo intégré à la construction. Etanchéité du toit terrasse équipée de bandes de renfort pour recevoir dans un deuxième temps capteurs solaires et photovoltaïques. Récupération de l'eau de pluie pour arrosage.
©Eric Limozin
©Eric Limozin
©Eric Limozin