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Réalisations

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Passerelle gare TGV

Angers (49)

Ouvrage d’art

Passerelle gare TGV

Année de livraison :

2020

Surface de plancher (en m2) :

950

Coût total (en € HT) :

6 000 000

Maître d'ouvrage :

ALTER Cités (49)

Maître d'oeuvre :

Dietmar Feichtinger Architectes (93)

Bureau d'étude bois :

AE Bretagne (35)

Entreprise(s) lots bois :

PiveteauBois (85)

FargesBois (19)

Utilisation du douglas :

Portiques composés de 55m3 de Douglas lamellé (GL28h hors aubier) issu des forêts françaises.

Passerelle gare TGV

Descriptif :

 

Dietmar Feichtinger Architectes a conçu un nouveau pont pour piétons et cyclistes à la gare d'Angers Saint-Laud. Le pont se caractérise par un arc doux et large qui traverse toute la largeur de 70 mètres, taillés dans la topographie de la ville par les faisceaux de rails. Sa sous-structure est constituée d’un caisson creux et des consoles en acier dans lesquelles sont intégrés des bancs avec des sièges en bois sur le côté ouest de l'arche. Elle est élégante, légère et fait le lien entre de grandes étendues. Des cadres saisissants faits de poutres en bois lamellé soutiennent la toiture et l'éclairage, dirigent l'œil et ennoblissent le pont en faisant un nouveau Landmark. Ils changent leur espacement, la sous-structure change sa section, ce qui accentue le caractère du pont selon la situation - entrer, monter les escaliers, marcher, attendre, s'asseoir, observer, sortir. Le pont est une construction singulière à l'échelle du quartier avec une grande qualité de parcours, qui fait prendre conscience de la spécificité du lieu. Son parcours voûté fait que sa rampe touche doucement la nouvelle promenade de la place Giffard-Lagenvin et le parc. Trois ascenseurs et escaliers créent une liaison directe, sans obstacle et adaptée aux vélos, avec la gare et l'hôtel, ainsi qu'avec les quais des trains pour Paris et Nantes. Dans son esthétique, le pont est l'expression du renouveau du quartier de la gare.

 

Mais surtout, c'est une structure de circulation singulière qui devient un point de repère avec son chemin doucement courbé, son élégance constructive et les remarquables portiques en bois lamellé qui supportent à la fois l'éclairage et le toit plat. Les distances variables entre ces images rythment le parcours et offrent des vues différentes sur les voies, les trains et la ville. Des bancs le long des balustrades invitent à s'asseoir. Le pont devient un chemin et un lieu.

 

Les portiques en bois sont des éléments identitaires fort du pont. Ils soulignent la traverser et entrent en dialogue avec la ville. Ils rythment le parcours. Par leurs distances différentes, leurs sections légèrement variables et le tracé en arc du pont, ils ouvrent des perspectives toujours nouvelles sur les voies, les trains à l'arrivée et au départ. Ils se condensent vers le milieu du pont, créant une atmosphère abritée qui invite à la pause, tandis que les distances plus importantes au début et à la fin du pont élargissent de plus en plus la vue sur la ville. Le travail sur le volume de ce projet comprend également la forme de chaque portique. Son angle d'inclinaison change avec le rythme du mouvement. Au milieu, la section transversale des cadres s'agrandit continuellement. Cette ouverture continuelle des cadres augmente la significativité du pont au-dessus des rails.

 

Ces cadres en bois ne façonnent pas seulement la relation entre les passants et le lieu, ils ont aussi une fonction spécifique : ils servent à intégrer l'éclairage, protègent contre les intempéries et le vent. Ces éléments sont intégrés dans leur construction. Des bandes antidérapantes sont encastrées dans la passerelle en bois, ce qui garantit que le pont peut être utilisé en toute sécurité même par mauvais temps. Le nouveau pont pour piétons et cyclistes de la gare Saint-Laid est bien plus qu'un simple passage à niveau. C'est un nouveau lieu de rencontre urbain où les gens aiment s'arrêter, s'attarder, parler, regarder les trains, arriver ou partir.